THE PAINTING ACADEMY

STÉPHANE NABIL PETITMERMET

Stéphane Nabil Petitmermet (1998, Lausanne) a suivi le Bachelor Arts Visuels - Représentation à la HEAD-Genève, et poursuit actuellement un Master en Arts Visuels à la ZHDK - Zürich. Son travail questionne la façon dont les souvenirs sont formés, construits ou hérités, en s’appuyant sur son propre héritage suisse et libanais. A ces fins, il utilise la peinture comme un dispositif sensible pour mettre en évidence la nature photographique de la memoire, et questionner l’esthétisation de la nostalgie. Ces recherches sont renforcées par la nature séquentielle de son travail, soulignée par l’étude de paternes et de motifs décoratifs comme dispositifs narratifs.

SIMON SALAZAR

Simon Salazar (1991, Genève) est diplômé d’un Bachelor en Arts Visuels de la HEAD - Genève. Ses peintures mettent en scène des paysages spectraux où convergent des constructions anthropomorphiques et des fragments de corps humains. Cet accouplement nait de l’intuition que l’objet constitue le récipient des angoisses collectives, avec lequel vient jouer l’être humain, lui-même transformé en instrument fonctionnel par les réalités matérielles contemporaines. Cette tentative de constituer une iconographie des anxiétés contemporaines s’articule ainsi à travers l’énigme du rapport que les êtres ont avec les objets qu’ils produisent et qui les produisent en retour. L’effet humoristique suscité par cet anthropomorphisme espère provoquer chez le spectateur un instant de clarté similaire à celui de la résolution hilare d’un rébus, mais aussi, simultanément, un moment de contemplation étrange.

JON MERZ

Jon Merz (né en 1981 à Neuchâtel) vit et travaille à Berlin. Il détient un master de l’académie des beaux-arts de Hambourg et un bachelor de l’université des arts de Bern. Récompensé par de nombreux prix, son travail a été présenté à mainte reprise en Suisse et a l’étranger. Les récentes peintures de l’artiste montrent des représentations expressionnistes (semi-abstraites) qui évoquent des images de paysages, de visages ainsi que de figures. Après avoir travaillé pendant de nombreuses années sur des expressions artistiques plus conceptuelles et abstraites, la palette de couleurs variée des marques (gestuelles) et des points compose des panoramas vibrants et énergétiques. À la limite de l’abstraction, ses formes picturales présentent juste la bonne quantité de figuration et d’ornement pour susciter des impulsions suggestives. On peut contempler le ciel, la terre et des formations organiques et naturalistes dans différentes saisons et à différents moments de la journée ou de la nuit. Les espaces qui apparaissent et disparaissent en regardant son travail ressemblent à des endroits que nous pourrions avoir vus dans la réalité ou dans nos rêves intérieurs, des observations introspectives. (Robert Gruneenberg)

LEANNE PICTHALL

Née en 1999 à Genolier, Suisse, Leanne Picthall a grandi dans la campagne aux alentours de Nyon, lieu où elle habite et travaille aujourd’hui. Elle a étudié premièrement à l’édhéa (Ecole de design et haute école d’art) à Sierre pour une année préparatoire, puis à la HEAD (Haute école d’art et design) à Genève, où elle a obtenu son diplôme de Bachelor en juin de cette année. Sa pratique principale est la peinture à l’huile, prenant souvent la forme d’autoportraits. Son travail se concentre avant tout sur l’ambivalence émotionnelle. La cohabitation d’émotions qui s’opposent et ce qu’elle tente de retranscrire.

ROMANE DE WATTEVILLE

Romane de Watteville (*1993) est une artiste suisse et française qui vit et travaille à Lausanne. Diplômée en 2016 d’un Bachelor en histoire de l’art et du cinéma à Université de Lausanne suivi en 2020 d’un Bachelor en Arts Visuels à l’ECAL (École Cantonale d’Art de Lausanne) Elle y développe une pratique axée sur la peinture figurative jouant avec les iconographies de l’histoire de l’art. Au cours de ces dernières années, elle a été invitée à réaliser plusieurs expositions personnelles: Studiolove au centre d’art 40mcube à Rennes et Le Dernier Bal, Ciaccia Levi Paris. Mais aussi Picture of You Staring, Ciaccia Levi à Milan et Every Me, Fabienne Levy à Lausanne. Elle a également été invitée à présenter son travail lors de différentes expositions collectives et foires internationales d’art, notamment pour l’exposition Kiefer Hablitzel lors des Swiss Art Awards 2023, À Fleur de peau au centre d’art Passerelle à Brest, Duna Bianca à la galerie Dittrich & Schlechtriem à Berlin, et l’édition Plattform21 au MASI à Lugano, ainsi qu’à Paris Internationale ou Liste Art Fair Basel.

HANNA ROCHEREAU

Hanna Rochereau (1995, Paris) a suivi le programme du Master Arts Visuels – European Art Ensemble de l’ECAL à Lausanne. Son travail s’articule autour de l’histoire de la réappropriation du désir. Embrasser les frustrations constamment renouvelées par le grand Capital pour finalement mieux le corrompre. Entre des peintures de displays fantomatiques et sans temps précis, et des sculptures, elle propose de questionner nos aspirations quotidiennes, notre besoin d’idolâtrie ordinaire et sa consommation matérielle sine qua non. Depuis 2022 elle co-dirige l’artist-run space Hasch. Parmi d’autres expositions, elle a été invitée à exposer à La Friche belle de Mai (Triangle Astérides, Marseille), La Traverse (Marseille), Tonus (Paris), Lokal-int (Bienne), Alienze (Lausanne), 13 vitrine (Lausanne), Sentiment (Paris – Zurich), SET ( Londres), à la Galerie Grèvecoeur (Paris)

MARTIN BONNAZ

Martin Bonnaz (1994, Annemasse) vit et travaille entre Bruxelles et Genève. Il a étudié à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne puis à finalisé ses études à La Cambre. A travers ses tableaux aux motifs répétitifs, il donne à voir une multitude de possibilités. L’enjeude sa création est de rendre visible une fusion de référencess historiques, artistiques, musicales et philisophiques. Le visible prend alors une dimension rétrospective, sensible et réflexive à la manière d’une expérience psychédélique.

GREGORY BOURRILLY

Gregory Bourrilly (*1980) vit et travaille à Genève. Diplômé de la HEAD Genève, il développe un travail installatif, sculptural et pictural qui se déploie dans une juxtaposition de médiums et de références. Ses oeuvres convoquent tour à tour l’histoire de l’art, le babillage infantile, les formes de l’abstraction, la permaculture, les techniques artisanales, les fouilles géologiques, le hasard, le fétiche, le rébus. Gregory Bourrilly a donc l’art de brouiller les pistes. Il nous invite à explorer des espaces délibérément désertés par l’humain, façonnés par les principes d’altération propres au temps dans l’imprévisible rencontre des matériaux et du vivant. Que ce soit dans ses céramiques, ses installations de fortune faites d’objets trouvés, ses oeuvres textiles ou ses peintures, l’artiste compose un univers de jouissance et de chute, de conquête et d’effondrement. (Gabrielle Boder)

CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH

Née en 1979 à Rio de Janeiro au Brésil, Camila Oliveira Fairclough vit et travaille à Paris. Son travail a récemment fait l’objet d’une exposition personnelle à l’ESAD à Amiens (2020) et elle a participé à l’exposition collective Points de Rencontres au Centre Pompidou à Paris (2019). À l’occasion de cette dernière, un catalogue a été publié sous la direction de Frédéric Paul. Elle a notamment exposé au FRAC Pays de la Loire (2020), au FRAC Nouvelle Aquitaine (2020), au Musée d’art de la province de Hainaut en Belgique (2020), au FRAC Normandie-Rouen (2018), au Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean au Luxembourg, au CREDAC (2019), au MuCEM (2017) et au FRAC Ile de France (2016).. La peinture de Camila Oliveira Fairclough associe au minimalisme des formes, la subtilité des couleurs et des emprunts à divers éléments du réel. Elle crée des motifs graphiques réduits à l’essentiel qui se dessinent alternativement, soit en plein, soit en creux, selon la surface peinte. Proches du Pop Art, ses peintures se réfèrent à des codes visuels reconnaissables, mettant en tension le visible et le lisible. (Keren Detton)